J’ai commencé à sérieusement m’intéresser au Japonais en 4ᵉ, au collège. Comme tous les jeunes de ma génération, j’ai été bercé par le Club Dorothée, et l’arrivée des Animés sur Canal+ (Evangelion, Vision d’Escaflowne,…) à transformer ma vision du monde.
Mais je pense que c’est vraiment GTO, que j’ai découvert au lycée, qui m’a convaincu d’apprendre le japonais pour de bon. Contrairement aux œuvres que je lisais qui étaient plus Shonen fantasy, avec leurs propres mondes.
GTO c’était au Japon, c’était à Tokyo. C’étaient des scènes de fou rire, sur des personnages avec qui je n’avais rien en commun. Et pourtant… J’ai pleuré de rires… je me suis tordu tout seul sur ma Mezzanine…
Des points de côté en lisant un manga…
À ce moment-là je me suis dit. C’est fou quand même, des gens écrivent des superbes œuvres, qui sont principalement destinées aux japonais. Mais qui résonne presque encore mieux à l’autre bout de la planète.
Alors qu’ici, il n’a pas d’uniforme, il n’y a pas de Cresta, il n’y a pas de Uchiyamada, il n’y a pas de Bosozoku, il n’y a pas de clone pour passer les examens. Quoique j’y ai sérieusement réfléchis après cette découverte.
Un monde, 12,000 kilomètres nous séparent et pourtant, on ressent cette connexion avec le Japon, via l’au-delà ou je ne sais quoi…
Je me suis dit que le Japon devait être un pays plutôt sympa. En tout cas, mes lectures ont clairement poussé mon intérêt pour ce pays.
Au final, j’ai sauté le pas. J’ai regardé les guides sur le Japon à la bibliothèque. Et les images m’ont piquées les yeux. Je voulais tout manger. J’avais faim du Japon. Et** la seule chose que j’ai trouvé à me mettre sous la dent à l’époque, c’étaient des livres de japonais.
Pourquoi voulez-vous apprendre cette langue parler par seulement 127 millions de personnes ?
Pourquoi voulez-vous passez des heures et des heures à apprendre une langue qui ne vous servira peut-être jamais dans votre pays d’origine ?
Si vous savez le pourquoi. Ça va énormément vous aider lorsque vous commencerez à avoir des difficultés. Lorsque vous serez tenté de laisser tomber ou de reporter à demain.
Trouvez votre raison ou vos raisons pour apprendre le japonais. Je vous garantis, ça va pour la suite.
